Hausse des coûts et suppression de la taxe d’habitation
Si, pour la taxe foncière, l’année 2023 ne devrait rien apporter de positif, et surtout pas une baisse, c’est à cause de l’inflation. Cette dernière pèse sur le ménages… mais aussi sur les collectivités locales. Factures énergétiques et de carburant grimpent, au point que des annonces inédites ont été faites, comme des fermetures d’universités. Forcément, les mairies et autres administrations publiques ne sont pas épargnées.
Mais ce n’est pas tout. Outre l’augmentation des frais, l’année 2023 apporte aussi une baisse des recettes. La suppression de la taxe d’habitation décidée par Emmanuel Macron entre en vigueur définitivement. Si, en 2022, les 20% de ménages les plus aisés payaient encore une partie de la taxe d’habitation, en 2023 ce ne sera plus le cas. La baisse des recettes ne sera pas forcément conséquente… mais elle se ressentira sur les caisses des collectivités, et surtout des communes.
Mais ce n’est pas tout. Outre l’augmentation des frais, l’année 2023 apporte aussi une baisse des recettes. La suppression de la taxe d’habitation décidée par Emmanuel Macron entre en vigueur définitivement. Si, en 2022, les 20% de ménages les plus aisés payaient encore une partie de la taxe d’habitation, en 2023 ce ne sera plus le cas. La baisse des recettes ne sera pas forcément conséquente… mais elle se ressentira sur les caisses des collectivités, et surtout des communes.
Vers une explosion de la taxe foncière ?
De fait, pour compenser, les collectivités locales seront plutôt tentées de faire augmenter la taxe foncière, par l’augmentation de leurs taux. Ce qui va produire un effet de levier.
La tendance est en effet là. En 2021, l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) de novembre, utilisé pour la revalorisation des valeurs cadastrales, s’était établi à 3,5%. Pourtant, le taux d’augmentation de la taxe foncière avait été supérieur à 4%.
Or, en 2022, le même IPCH pour le mois de novembre est plus de deux fois supérieur : 7,1%. Ce taux sera utilisé pour revaloriser les valeurs locatives cadastrales, utilisées ensuite pour le calcul de la taxe foncière. Elle augmentera d’au moins autant… mais il faudra compter sur une hausse des taux locaux qui pourraient porter l’augmentation annuelle à un niveau inédit.
La tendance est en effet là. En 2021, l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) de novembre, utilisé pour la revalorisation des valeurs cadastrales, s’était établi à 3,5%. Pourtant, le taux d’augmentation de la taxe foncière avait été supérieur à 4%.
Or, en 2022, le même IPCH pour le mois de novembre est plus de deux fois supérieur : 7,1%. Ce taux sera utilisé pour revaloriser les valeurs locatives cadastrales, utilisées ensuite pour le calcul de la taxe foncière. Elle augmentera d’au moins autant… mais il faudra compter sur une hausse des taux locaux qui pourraient porter l’augmentation annuelle à un niveau inédit.